Cabaret
Que le poème fasse son portrait
      telle que tu l’as vue dans le temps
      où elle a voulu se montrer à tes yeux et à ton âme.
Faite de la dure mémoire de la chair,
      elle montrait l’astuce et la candeur
      de qui pressentait 
      l’emprise laissée par un autre cœur.
Ainsi tu la désirais.
Tu voulais       te soumettre au dédain promis
      par l’or de la jeunesse. 
      Tu étais prêt 
      à souffrir la sévérité de ses yeux de belle femme 
      du meilleur cabaret : la vie.